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Le Cigare Rouge

Bateau de légende

Avec ses cinq tours du monde en solo, il fait partie du patrimoine de la course au large

L'impressionnante histoire du Cigare Rouge

60 pieds monocoque (18,26m)  - Construit en 1991 dans les chantiers CDK

Plan Harlé – Yawl Bemudien (2 mâts dont un « tapecul »)

6 tours du monde en solitaire – 3 Routes du Rhum – 3 Transats anglaises

Sorti des chantier CDK en 1991, il est construit pour son charismatique skipper Jean Luc Van Den Heede, dit VDH. Ensemble, ils feront deux tours du monde en solitaire, le 1° Vendée Globe en 92, puis le BOC Challenge en 94 en terminant second à ces deux éditions.

Le Cigare Rouge n’en est qu’au début de ses circum navigations, il terminera les 3 Vendée Globe suivants et permet notamment à Catherine Chabaud de devenir la 1° femme à boucler la course. 5 tours du monde et 6 transats en solitaire (3 Routes du Rhum et 3 Transats Anglaise).

Le Cigare Rouge impose ce beau palmarès mais quelques mésaventures spectaculaires font aussi son histoire : en 1993, il franchit la ligne d’arrivée du Vendée Globe avec prêt d’un tiers de sa coque délaminée. Puis dans le BOC 1994, 60 milles avant l’arrivée à Sydney, il s’échoue sur la plage. Cela ne l’empêchera pas de reprendre la course dès l’étape suivante.

Il est sans aucun doute l’un des bateaux qui a effectué le plus de milles en course et certainement en solitaire. Son parcours, « sa longue route », ses aventures et ses mésaventures font de lui un bateau à fort caractère, on dit même qu’il a une âme !

Il a même accueilli le tournage d’une série télévisée avec Bruno Solo.

 

Le Cigare Rouge est en cours de labélisation en temps que BIP (Bateau d’Intérêt Patrimonial), il sera reconnu en octobre 2025.

On dit qu'il a une âme ...

De par son histoire, le Cigare Rouge est porteur de valeurs et d'un certain style :

 

il a 34 ans et six tours du monde en solitaire dans son sillage, il est toujours en course, il est durable !

Echoué, délaminé, abandonné, il s'en est toujours remis, il évoque la résilience.

Bien équilibré à la barre, il consomme peu et produit sa propre énergie (solaire et hydro), il est autonome.

Il est rouge, fin, unique, il est sobre et élégant :)

Pour apprendre du large, pas de meilleur pédagogue !

Son plan de voile, réparti sur deux mâts permet de manipuler des surfaces de voiles moins importantes que sur un sloop.

Il lui confère également un équilibre de barre inégalé, renforcé par ses trois plans anti-dérive (un safran, la quille et une dérive centrale). 

Sa forme de carène (ancienne) est "marine", et facilite le passage dans la mer.

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